La cabane commencée dans cet article est dans cet état juste avant d'attaquer la construction de la charpente.

Même si "charpente" est un bien grand mot, en l’occurrence il s'agit quand même d'une mini charpente avec 2 poinçons qui soutiennent une panne faitière Des chevrons classiques (6x8 cm) seront utilisés, sur lesquels on posera de la volige.

Alors la panne faitière est la réplique des 2 autres pannes basses dites "pannes sablières".

Section 14 cm x 4cm Longueur 2,9 m.

Les poinçons produiront une élévation de la panne faitière d'environ 80cm.

Les poinçons sont réalisés avec un assemblage (vis de 80 mm) de 3 pièces de bois de la même section que les pannes (140X40mm).

Je fais une pièce moins longue qui sera prise en sandwich par les 2 autres. Le décalage ainsi créé permettra de venir y assembler la panne faitière. On calcule pour que la panne faitière dépasse juste de ce qu'il faut.

Comme le poinçon fait donc 140 mm X 120 mm et qu'il vient reposer sur la traverse haute qui fait 100 mm de large, je vais donc une encoche dans le poinçon de 40mmx80 mm. Dans les 80mm, je mettrai 2 vis pour tenir le poinçon le temps de l'assemblage.

Voir photos pour illustration.

Une fois les 2 poinçons réalisés et posés, on met en place la panne faitière, on règle tous les niveaux et on peut ensuite bloquer le tout par des vis de 80mm.

Ensuite, on peut mettre les chevrons qu'il faut couper en fonction de l'angle de la pente pour que leurs extrémités soient bien verticales. En principe, on coupe tous les chevrons en place après avoir tracé avec un cordeau à tracer (justement). Pour ma part, j'ai préféré le faire avant, avec ma scie radiale, j'ai coupé tous mes chevrons à l'identique.

Le chevrons se clouent en bas sur la sablière et en haut sur la faitière. Les clous à chevron sont gros, environ 125 mm de long (diamètre 5 mm) et il faut taper fort. Un conseil: tremper la pointe dans de l'huile ou du liquide vaisselle juste avant de les planter ou faire un avant trou à 4mm sur une partie de l'épaisseur du chevron.

Bon, sur les photos, de prime abord, je suis quand même déjà satisfait de 2 choses: les dimensions et les proportions de " l'ouvrage" me semblent correctes, et je trouve que ça s’intègre pas trop mal dans l'environnement.

En tout cas, pour l'instant, ça correspond à ce que j'avais en tête. On verra si ces impressions se confirmeront quand ce sera fini.

On commence par faire des plans sur des bouts de papier,bien sûr.

Ma cabane, elle fera 2.4 m de large, 3.1 m de profondeur avec une avancée de toit de 0.8m, c'est pourquoi les pannes faitières mesures 3.9 m. Hauteur entre plancher et traverses 2m.

Et sur les plans, il faut mettre des chiffres pour les dimensions et ensuite couper pleins de petits bouts de trucs et puis les assembler ensemble comme dans cette chanson stupéflipante.

Ensuite concrètement, on coupe les morceaux à la longueur voulue. On commence par les 4 poteaux, puis les traverses hautes et basses, façades et cotés latéraux. Soit 12 morceaux. Il faut créer la structure de base. Dans mon cas, le plancher de la cabane fait partie de la structure.

La difficulté, c'est qu'il faut environ 7 mains. Dans mon cas (2 mains dont une gauche), j'utilise des serre-joints et autres perches plantées dans le sol pour maintenir et positionner les pièces les unes par rapport aux autres. Ça prend du temps car il faut régler les niveaux. horizontaux et verticaux. On peut déjà mettre une ou 2 vis pour aider à maintenir l'ouvrage. C'est pas deux vis qui empêche de régler la structure.

Donc tout bouge, il faut faire petit à petit, une fois à peu près positionné, mettre plusieurs vis à chaque assemblage (5 x 80 mm tête empreinte torx plutôt que pozi (cruciforme) car mine de rien, l'effort est important et un torx ne glisse pas).

Même avec les vis ça reste un peu "branlant". A ce stade, c'est normal.

Les assemblages poteaux / traverses sont montrés ci-dessous. Il faut faire des découpes dans la section du poteau. On diminue la section du poteau de l'épaisseur des traverses basses. Ça se commence à la scie circulaire électroportative et on finit à la scie égoïne (à main, toujours utile). Une ponceuse à bande, ça sert également pour rectifier une découpe ou poncer les parties visibles. Des ciseaux à bois, ça peut servir aussi.

Pour se fixer les idées concernant les usinages que l'on peut réaliser avec l'outillage électroportatif du bricoleur moyen, vous pouvez aller lire cette page où j'explique la réalisation d'une "ferme" en bois traditionnelle.

Pour les vis, 2 visseuses (1 équipée d'un foret pour les avant trous) pour gagner du temps.

Ensuite, on peut préparer et installer les lambourdes qui feront la structure du plancher.

Elles sont fixées tous les 45 cm environ avec des sabots métal de 40 mm. En vrai, on appelle ça des sabots à ailes extérieures comme ici.

Le tout est fixé avec des vis torx 4 X 40 mm.

ça commence à rigidifier la structure mais ça reste fragile tant que TOUS les angles ne sont pas munis d'une jambe de force. Ce qui viendra plus tard.

Il faut prévoir d'ancrer la cabane au sol. Elle sera lourde donc je suis pas trop inquiet. J'ai mis une équerre fixée par vis et cheville là où je pouvais. Le mieux étant de faire un trou dans le parpaing pour prévoir une patte de scellement avec du mortier.

Fin du 1er épisode. A suivre....la fin de la structure avant la partie toit.

C'est loin d'être fini.

Chaque jour suffit sa peine, le tout c'est d'avancer un peu plus à chaque fois.

Dernière étape. Faire le travail jusqu'au devant du local technique de la piscine que j'avais transformé selon une méthode perso.

Qui c'est qui est content? c'est le Youki! Le Youki à son pépère!

J'en ai marre, il faut que je puisse circuler autour de la maison partout,vers tous les locaux.

Circuler sur de zones propres sans mauvaises herbes et sans boue quand il pleut. D'autant que ce sont des endroits où je ne peux pas tondre tels qu'ils sont.

Voici à quoi ils ressemblent ces ordures de recoins pourris.

C'est décidé, je vais nettoyer ces friches et les remplacer par des zones recouvertes de jolies petites pierres concassées blanches en provenance de Rocamadour.

Et youpi, fini l'entretien à la débroussailleuse.

Let's GOOO!!!

La pioche, la bêche, et on racle l'herbe et la terre... et on décaisse et on nivelle le sol. hi han

La zone de chantier permettra d’accéder au local technique "en chausson" sans se salir (local technique dont j'ai expliqué la genèse dans cet article).

Comme le terrain présente des pentes plus moins marquées, je crée des ruptures et des seuils avec des pierres (pierres provenant du terrain, donc du Lot évidemment).

Prochain article, la suite pour mettre un film géotextile et le gravier pour arriver au résultat final après environ 253827 brouettes.

Les traverses de chemin de fer sont très utiles dans un jardin. Outre des escaliers ou un banc, on peut aisément faire des murets assez décoratif pour peu qu’on alterne les matériaux . Il y a plusieurs méthodes, je vous en propose une: les traverses posées debout.

La mise en œuvre est très simple; couper vos traverses à la longueur voulue en prévoyant la partie enterrée. Dans mon cas comme elles sont prisonnières entre des murets en pierre, je n'ai enterré que de 10 cm. Mais plus c'est profond, mieux elles seront fixées

Creuser le sol, plus profond pour mettre un lit drainant de gravier au fond.

Positionner les traverses, régler les niveaux V et H, remblayer au pied avec de la grave et des cailloux, tasser. Au fur et à mesure qu'on ajoute les traverses, prendre un liteau ou un lame de bois qu'on visse dans chaque traverse pour les solidariser entre-elles. Selon le cas, vous pouvez les laisser en place pour un effet déco. Dans ce cas, bien choisir le matériau, bois ou fer.

Une vue d'ensemble.